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Actualités / Amitié / Picardie / Témoignage / Workcamp
Un workcamp… Le premier pour moi… J’arrive dans cette grande prairie qui deviendra notre maison pour les deux semaines à venir. Et là, surprise! Moi qui m’attendait à ne trouver presque que des Français, quelle ne fut pas ma surprise quand j’entend parler turque, italien,russe et même japonais. Quelle belle équipe! On prend le temps pour se rencontrer, on fait connaissance puis au boulot!
Le workcamp… Que j’attendais depuis longtemps. Je savais qu’il serait amusant, que je rencontrerais plein de gens de différents pays et que j’apprendrais enormement de nouvelle choses. Dans la vie, on rencontre des personnes chaque jour et quelque fois certaines de ces personnes deviennent nos amis. C’est évident. Mais la seule chose que je n’aurais jamais supposé sur ce workcamp est que je pourrais avoir 14 meilleurs amis en une journée et que je pourrais parler de tout avec eux, sans jugement,sans insulte mais au contraire avec une grande confiance ,une grande compréhension et surtout avec une grande amitié. 7 différentes cultures… Ça veut dire 7 différentes façon de regarder la vie. Plein de chansons différentes, plein de danses différentes, plein de repas différents… Au fond, ce workcamp était vraiment différent que les autres. Nous savions tous parler au moins français ou anglais mais maintenant on peut chanter en turc, en russe et en italien ! C’était incroyable! Le jour où on a invité les habitants du village chez nous, on s’est aperçu que toutes nos chansons ont une histoire et elles ont besoin d’une explication. C’est vrai qu’on ne comprend pas tous les mot quand on chante. Mais on savait tous que c’était plus important d’être ensemble et s’amuser. Una mattina mi son svegliato, ben anlarım çünkü en iyi ben tanırım seni, Алые паруса…
On a mangé des différents plats aussi. Il y avait un jour pour chaque pays. Mais la chose qui est plus chouette était que les italiens ont mis leur temps pour préparer des sushi,les belges ont mis leur temps pour préparer des köftes… Cet endroit est devenu notre seconde maison, mais un maison dans un tableau, avec des différentes couleurs mais toujours ensemble!
Passer deux semaines sans s’ennuyer, cap ou pas cap ? Pour nous ça a été très facile : en semaine lever à l’aube (ou presque) pour travailler le matin à rejointoyer un mur entourant une petite église typique de Picardie. Qu’est-ce qu’on s’est bien amusé sur ces vieilles pierres ! Nous avons enlevé les joins en ciment, très mauvais pour la solidité, que l’on a remplacé par un mélange de chaux et de sable, ce qui redonne un charme nouveau à l’église d’Auger-St-Vincent ! Nous arrêtions généralement le travail vers 13h pour garder l’après-midi libre pour cuisiner des plats typiques et pour s’en donner à cœur joie dans la musique, les parties de cartes, le récit de toutes nos histoires respectives et la dégustation des gâteaux que nous faisaient Arthur, notre pâtissier à nous (mmm quel régal) !!! Le weekend, on faisait des visites pour découvrir cette belle région de France. Nous avons également eu l’occasion de passer une journée avec un autre groupe de volontaires avec qui nous avons passé de super moments ! (je tiens a préciser que nous avons gagné le grand jeu qui opposait nos deux équipes.)
«L’amitié ne s’apprend pas dans un livre: C’est l’instinct qui nous la fait découvrir !» On avait déjà découvert une grande amitié. Bien sûr qu’on pensait le dernier jour. Dire au revoir aux personnes que l’on a juste trouvées est horrible. Surtout si ces personnes ont une place importante dans notre coeur. Le dernier jour… Je ne veux même pas parler de ce jour. Parce que peut-être j’étais la personne qui a pleuré le plus. On a promis, on a promis de se revoir, de ne pas oublier,d’écrire, de se souvenir de ce qu’on a fait. On était tous d’accord, mais se revoir… Je savais que c’est un promet qui vient du coeur mais un peu impossible. Mais maintenant, quand on écrit ces mots, j’ai Simon à côté de moi. C’est comme un rêve. Je crois maintenant que tous les participants se reverront. On a dit qu’on se reverra à Auger, dans 10 ans. C’était un promesse. Bien sûr que tous vont changer, mais la chose que j’aime plus de cette équipe c’est qu’on peut s’apprécier avec nos différences. C’est cool.
par Simon Verboomen et Rabia Maşaoğlu
Publié le jeudi 24 septembre 2015 à 12:02:00
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